Embolisation des fibromyomes utérins (EFU): premières expériences en Côte d'Ivoire à propos de 81 patientes

Objectifs. Rapporter les résultats des premières procédures d'embolisation des fibromyomes (EFU) utérins en Côte d'Ivoire et en préciser les particularités africaines Matériels et méthodes. Etude prospective à visée descriptive réalisée sur unepériode de 25 mois, portant sur des patientes, non ménopausées, présentant un utérus fibromateux symptomatique et n'ayant pas de grossesse et d'infection pelvienne.Elles ont été retenues à l'issue d'une concertation collégiale entre les médecins radiologue interventionnel, gynécologue et anesthésiste.Résultats. L'âge moyen des patientes était de 40,5 ans et 28,3% d'entre elles étaient dans la période de pré-ménopause. Les motifs de consultation étaient dominés par les saignements anormaux avec 89,41% qui disparaissaient dans 92% des cas en post-EFU. Le volume utérin moyen et la taille des myomes dominants étaient respectivement de 849,5 cm3 et 67,7cm passant à 584 cm3 et 45,4cm soit un taux de réduction de 31,3% et 33% après l'embolisation. Le nombre moyen de fibromes était de 12 avec une dévascularisation quasi-totale après l'EFU. Les myomes étaient à 89% intra muraux et de volume très important. L'endométriose représentait la lésion associée majoritaire avec 31% des cas. Le cathétérisme était bilatéral dans 92,6% des cas. Les suites post-EFU étaient marquées par des complications mineures à type de troubles digestifs et aménorrhée définitive dans 4,93% des cas.Conclusion. L'embolisation des artères utérines pour les fibromyomes symptomatiques est une méthode efficace, dont le taux de réussite est de 92,59% dans notre étude, comparable au taux préconisé par la SIR

IRM des pathologies sellaires et supra sellaires à Abidjan: à propos de 65 cas

Objectif : Déterminer la prévalence des pathologies hypophysaires retrouvées au décours des IRM réalisées au service de Radiodiagnostic et Imagerie Médicale du CHU de Treichville.Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive effectuée sur une période de 48 mois allant de janvier 2011 à décembre 2014 dans le service de Radiodiagnostic et Imagerie Médicale du CHU de Treichville. Cette étude était basée sur l'analyse des comptes rendus d'IRM hypophysaire effectués chez des patients qui étaient admises dans le service.Résultats : Ces patients étaient majoritairement de sexe féminin avec un sex ratio de 0,51. Leur âge variait de 18 à 61 ans avec une moyenne de 32,5 ans. Sur 638 IRM crânio encéphaliques qui avaient été réalisées, nous avions identifié 65 cas de pathologies hypophysaires soit 10,18% de l'ensemble des pathologies crânio encéphaliques. Il s'agissait essentiellement d'adénomes dans 92% des cas. Parmi les adénomes hypophysaires, les macroadénomes prédominaient soit 57%. Les céphalées étaient les indications les plus rencontrées. L'extension des adénomes hypophysaires se faisait au niveau des sinus sphénoïdaux, des sinus caverneux et au niveau du chiasma optique. Le sinus caverneux était atteint dans 57,14% et le chiasma optique dans 71,43% des cas.Conclusion : Les pathologies hypophysaires représentaient environ 10% des pathologies crânio encéphaliques et étaient dominées par les causes tumorales notamment les adénomes. L'IRM reste la méthode d'Imagerie de référence dans l'exploration des pathologies sellaires et supra sellaires notamment pour le diagnostic positif et pour le bilan d'extension